Janvier, le projet d’un livre photo 2020-2021 est en cours d’édition.
Avril, le livre est terminé, Auto-contes 01: livres de photographie
Bénéfices inattendus
J’observe quelques bénéfices immédiats inattendus, qui me confirment que le projet vaut la peine. Tout ce qu’il m’oblige à faire, à apprendre, à traiter forme des fruits qu’aucune vente de livre ne peut m’offrir. (Le processus prévaut au résultat).
- M’oblige à choisir autrement mes images, à y poser un regard plus affuté. C’est très net et très fort. Quelque chose s’aiguise dans cet exercice.
- Une question guide émerge : est-ce que j’ai envie qu’on se souvienne de moi pour cette image? Est-ce une bonne question? Est-elle trop grave ou parfaitement juste? (En contradiction avec le point précédent).
- Me fait découvrir que ce ne sont pas les images que j’avais imaginé que je retiens le plus. Certaines, considérées comme ratées alors, me restent pourtant entre les doigts. C’est surprenant. Et je sens que ces impressions restent présentes tandis que je fais des photos ces temps: comme si mon attention se laissait moins prendre par mes images réflexes, et se souvenait de la nature particulière des images retenues.
- Danger : comparer à d’autres livres, aux grands photographes. Je suis là où je suis. Je le fais pour moi.
- Mes préférées sont les moins explicites. Ne pas m’en faire une règle pour autant.
Balise poétique
- Ne pas (trop) expliquer.
- Faire des taches.
- Zone de rêve.
- Chapitre tableau.
- Invitation au rêve.
- Effacer les cadres.