RÊVERIES
/ 2020-2023
Décembre 2020, j’ai commencé une nouvelle série de courts films, dont la particularité est que ma voix est prise sur le moment, et s’inspire d’une thématique précise pour décrire mes états et le monde. En voici la playlist. Courant 2023, cette pratique s’est intégrée à la voix off rajoutée après coup, je ne sépare plus dorénavant mes différentes pratiques.
/ 2024 – 2025
2024, je reprends et continue mon exploration avec ces rêveries qui interrogent le rapport entre réel et rêve, en ajoutant cette fois la thématique du désir. Quelque chose autour de l’espoir de trouver un jour un réel qui donne satisfaction aux besoins, au désir d’épanouissement, aux rêves d’un chez soi qui fait maison. Une façon de transformer la réalité pour s’approcher d’un désir rêvé par la créativité. Une exploration qui est davantage censée ouvrir des interrogations riches de découvertes personnelles que de donner des réponses idiosyncrasiques inévitablement fermées sur leurs particularités.
COURTS METRAGES PROSAÏQUES ET EXISTENTIELS
2021 – 2022
Juin 2021
Je commence une nouvelle série. Un grand besoin de simplicité, et de prendre conscience de l’importance des choses les plus simples. Filmer pour m’inviter à me le rappeler sans cesse: tous mes vécus sont importants. Tout ce que je vis compte, a le droit d’être et a de la valeur, assez pour que j’y porte attention et que j’en garde trace. Un soin qui naît dans un terreau inverse, où fondamentalement j’ai tendance à dénigrer tout ça. Faire coexister ces deux instances. Et découvrir la poésie, la gravité, l’intensité dans le quotidien, tenter de le mettre en évidence par la création.
Printemps 2022
Je me souviens de la joie éprouvée à créer ces courts métrages prosaïques en 2021. Le manque et le désir de retrouver la liberté me donnent envie de recommencer cette même facture. Petit à petit ils retrouvent une place, mais c’est en mai que, lors d’un congé de cinq jours, je reprends réellement le fil et trouve des axes guides: « me laisser surprendre » dans un premier temps, puis « ce que j’aime ». Le défi reste le même: prendre le risque de donner de l’importance à ce que mes exigences dézinguent sans cesse, et plus encore: le montrer, le mettre en forme et le partager – avec en plus le culot et le prétention d’en faire des petites œuvres filmiques réflexives, exploratoires.