POÉSIE GRECQUE
Demain je pars
Petite mort joyeuse
Profondeur révélée
De l’ici-maintenant et
Étreinte mélancolique des instants
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Si tu ne veux pas voyager, tu peux toujours travailler en EMS pour passer d’incontinent à l’autre.
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Il y a cette grande peur qui côtoie ce grand désir.
Je vois la mer rire aux caresses des nuages.
Je suis bien trop excité pour savoir si je suis heureux.
J’aime la houle des terrains vagues.
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A l’autre bout du monde pareil, ils ont aussi un cœur qui bat, une peau sensible, une pensée animée, et un téléphone au bout de la main.
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Oude, contrebasse et violon
Dans une alcôve grecque
Enroulaient les âmes
D’une amicale lassitude
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D’une première lueur
Récolter doucement
Les radieuses annonces
Je vais à la mer gai comme un papillon bleu, rejoindre ma couleur fondamentale.
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J’ai sous les yeux
Une île dépure
Qui de sa touchante
Simplicité
Éprouve mes sens
À ne plus rien savoir
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Les promenades grecques vous étreignent comme la chaleur estivale, sauf qu’au lieu de vous cuire la peau, elles vous saisissent le cœur.
C’est un régal pur
Une haute allégresse
Toute réfugiée
Par le dedans
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De loin parfois
Trouve-t-on seulement
Ce qui se révèle
Être au plus près
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Il parait que la rétine
A le goût des choses
Et qu’elle s’embellit
En les mangeant
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En dormant sur la plage
les rêves épousent le rythme infini des vagues
et le réveil n’est qu’un autre songe.