Je fais des plans de coeur. Une petite récolte de pensée. Je ne pense à rien de grave, j’ai bien trop de confort pour ça. J’enregistre le passage des silhouettes.
Ce n’est pas simple de s’amuser à dire des choses graves. J’essayais d’avoir du plaisir à dire des choses essentielles. Ça me paraissait impossible, contradictoire, voire interdit. Le plaisir de créer semblait impliquer vacuité et superficialité.
je ne sais plus par où passer pour trouver la poésie.
La météo du dehors est dedans. Gris, humide, silencieux, avec ce vent doux qui brasse et caresse, tristement. J’aimerais que cette après-midi soit lente et belle comme un poussière flottant au milieu d’une chambre, suspendue au milieu d’un rayon de soleil, vacillant à peine.
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