après 2 nuits corrects.
00h30, réveil, mal au bide étrange (tout l’après-midi) et besoin de pisser avec rien qui sort, j’essaye en vain, bad trip : souvenir des crises néphrétiques, sueurs froides d’imaginer que ça recommence… je respire profondément, relaxe.. sommeil refusé… je fais une recherche.. possible effets secondaires de l’atarax…
purée, j’en prends 1/3 quatre soirs de suite et je fais de la constipe et de la rétention urinaire ? Et donc je ne peux pas continuer ? J’ai pas appelé ma médecin pour mes tests, me faisait chier. Je regrette un peu.
Je me relève. Réussi à me vider un peu. Prends un anti-inflammatoire, 1h10, espérons.
9h28 suis dans la pâté, de nouveau
j’ai lu dans ma lucarne, 40 minutes
depuis le réveil je ne sais pas quoi faire
mécaniquement les étirements – essayer d’y être, de me cueillir dans la mécanique
aurais une envie d’avoir des obligations
plutôt que d’être avec ce truc : de quoi j’ai envie, je sais pas je sens pas
sortir marcher pour sortir marcher j’arrive pas, alors que
écrire pour écrire 9h30 s’occuper
je veux pas m’occuper je veux sentir
9h-9h10 assoupi, sur tél jusque 9h15, 9h20 café pour faire café
failli abandonner quand l’eau bouillonne et sortir, non tant pis fais-le, au pire tu le réchaufferas
peut-être qu’une gorgée va faire déclencheuse
est-ce que là maintenant tout d’un coup écrivant : explorer, écrire exploration, l’ennui devient jeu, petitement ? Un peu oui
ciel moutonné très joli
un rapace bouffe un oiseau, plume la bête à petits coups de becs patients
ne pas chercher la poésie, la voir venir, merde
écoute musique vraiment écoute laisse remplir regarder dans le vague
musique machine à faire sentir
arrêter préhension, plumage des secondes
contrarié du plaisir qui vient là où je refusais d’aller par manque d’envie
j’aurais dû venir plus tôt alors, ne pas m’écouter
ah le rêve de la méthode !
Ça y est, je suis bien
ça pourrait pas être plus simple ?
