MY URBAN PLANET

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My Urban Planet – une plateforme culturelle suisse

Fabrice Huguelet fondateur de My Urban Planet, et Aline Rose, en souhaitant valoriser l’activité culturelle et artistique émergente en Suisse et à l’étranger, concoctent sur leur site un recueil personnel et ouvert d’artistes de la région. J’ai eu l’honneur d’y être récemment figuré dans un très chouette article. Merci beaucoup à eux pour le travail investi ! (LIRE L’ARTICLE sur Archive.org)

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Posé à son bureau, devant la fenêtre qui donne sur le ciel gris de l’hiver Genevois, Boris Dunand alias Plexus a faim. Inquiet de par la déshydratation, sa soif de reconnaissance le travaille. Sans contour celui-ci s’adapte au fil du temps et du quotidien, tel le caméléon, sans avoir à passer par les identités pour se définir.

Dès son adolescence, Boris n’a cessé d’allier musique, écriture et photographie, la vidéo ayant surgi quant à elle il y a 1 année environ, faisant de ces trois activités des piliers essentiels à sa vie. Après avoir quitté ses activités de psychologue il y a 5 ans, puis travaillé dans le milieu créatif, le jeune homme  en recherche d’emploi dans la com’, dont l’unique revenu actuel dépend de l’aide sociale, l’aide à continuer de créer en parallèle. Cependant, boulimique de créativité, il n’est pas du genre à attendre à se lamenter seul chez lui la tête à l’envers, au contraire, il a tendance à viser le sommet des cieux plutôt que celui du plafond. C’est dû sans doute au fait qu’il a pour particularité la discipline du travail bien fait: Musique, enregistrement et production sonore, écriture, lecture, prise de vue, montage et post-prodution, mise en ligne, partage sur les réseaux, édition, création de son site, Boris réalise tout de A-Z  avec tous les instruments dont il dispose.

Un poetic folk mélancolique, lyrique et terreux. Un songwriting inspiré et architecturé, une acoustique voyageuse 100% home made. Cette méthode lui donne ainsi l’occasion de mettre en forme des choses qui ne trouveraient pas leur chemin d’une façon aussi adaptée si ce travail était géré par des tiers, en effet ses activités restent et doivent rester un plaisir et non une contrainte. Que cela soit pour les textes de ses chansons ou de la musique qu’il réalise en passant par la photographie et la vidéo, Boris a ce réel besoin d’exprimer ce qu’il a sur le cœur.

Prenez la photographie : le jeune homme a tendance à récolter ce qu’il voit, sans plus. Si il se met en mode photo, son regard percevra assez spontanément des formes, des assemblages de structure et de la couleur, comme si celui-ci avait l’oeil rivé dans le cadre de l’objectif. Il y a plus de travail d’ajustement au moment du travail sur l’image, essentiellement dans Lightroom sur des fichiers RAW. 98% du temps il ne touchera pas au cadrage,  et assumera cette dimension de l’image.

Pour ce qui est de la vidéo, Boris est en phase d’apprentissage, mais il commence à comprendre qu’il a le droit de se laisser aller à d’avantage de spontanéité, un peu comme il le fait pour la photographie. Il doit penser un peu en amont, avoir une conscience plus aiguë de ce qu’il aurait envie de vouloir raconter. La vidéo est pour lui une découverte précieuse puisque dans une seule création, il mélangera musique, écriture, prise de vue et photographie. Il a longtemps rechigné à s’y mettre, par manque de temps sans doute, mais c’est lorsqu’il a commencé à réaliser ses propres clips afin de présenter ses chansons par le biais de Youtube qu’il s’est pris au jeu. Il avoue aujourd’hui être assez fasciné par ce média.

Par ailleurs, c’est en écoutant Tiny Ruins, une songwriter de Nouvelle Zélande, que des trous béants se forment dans sa poitrine. Pareil avec Nadia Reid. Il se plongera dans des des mélancolies pas possibles avec le son de Gregory Alan Isakov et ne décrochera pas d’un certain Bon Iver.

Saisi par l’écriture du roman de Richard Ford, “Une saison ardente”, il en aime particulièrement la structure des textes qui révèle la dynamique des liens entre les 3 protagonistes. «Il s’en passe des choses dans un être humain! C’est vrai, c’est confondant tout ce qu’il se passe en nos subjectivités, si l’on est un peu attentif. Des couches et des couches de ressentis, de pensées, de sensations, d’émotions, les unes sur les autres, qui s’enchevêtrent, s’interdisent, se contredisent, s’amplifient, s’annulent… phénoménal…»

On pourrait lui souhaiter une exploration infinie en géologie humaine.”


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Artiste polymorphe suisse