Prose poétique

Retour au menu livres

De là où nous sommes
Tandis qu’à la force des jours, j’opposais celle de mon désir le plus rêveur, je m’imprégnais de lectures sur la cosmologie – et il en résultait des souffles aux sonorités rupestres, où vivre s’apparentait davantage à résonner qu’à raisonner. Signes qui s’espéraient griffures originelles sur la pierre d’un autre temps. Mes aspirations sont aussi brûlantes que le soleil, et leur rayonnement s’étale en des espaces sur lesquels je n’ai pas prise. Mille interrogations surgissent de ces confrontations et de ce décalage. Sans réponses, je cherche, entre l’extase de mes consciences sidérales et la brute réalité quotidienne, lequel des trocs possibles conviendra à mon cœur déchiré. / Mars – Décembre 2009 | Avril 2010

Théories d’improbable
Si nous savions, si tous les deux nous savions ce qui se trame dans la zone où rien n’est dit, là où les mots n’interviennent pas, si nous savions déjà tout ce qui se trame à l’insu de nos savoirs, dans la zone où nous ne savons rien, pensons à peine, récoltons de peu des mouvements qui nous portent l’un vers l’autre, ou nous déportent l’un de l’autre. – Si nous pouvions savoir déjà, que resterait-il de ces jeux qui façonnent nos échanges ?
A la déraison illusoire du corps envahi de rêve, se substituera finalement l’apaisement d’un contact véritable, peut-être si loin que le rêve en mourra à jamais, peut-être si proche que le corps en rêvera pour toujours. / Mai – Octobre 2009 / Avril 2010

Elancements et replis
Recueil de prose poétique – courts textes, écrits entre Janvier et Avril 2008, organisés et formatés en Juillet 2009. Il y est question, à travers chaque volet, en filigrane, d’une rencontre fragile et délicate avec “un difficile enchantement”. Jeux de la conscience qui s’élance en ses plus extrêmes limites, luttant contre ses plus regrettables oublis comme elle en chérit les plus précieux, souvenir émaillés d’instants aussi insignifiants qu’immortels, thèmes du temps, du retour, de l’attente, de la suspension…
« Nous aimons cette qualité d’oubli, à l’instant où la vie nous prend si complètement qu’y être suffit. » / Janvier-Juillet 2008 / Juillet 2009
Suit et accompagne “Conciliabule des sagesses intérieures”

Conciliabule des sagesses intérieures
La prose poétique du Conciliabule des sagesses intérieures témoigne d’une quête : celle d’une certaine qualité de lien – à soi-même, aux autres et au monde. Ce recueil de textes courts expose par fragments le cheminement d’une présence qui se cherche, se rencontre, s’accueille, et laisse entendre à chacun l’intime de ses propres voix, l’écho de ses propres errances. / Mai-Avril 2007 | Juillet 2008
Précède et accompagne “Elancements et replis”