Errance Lumineuse


Errance lumineuse – 2002

 

Récit de voyage écrit en avril 2002 et sculpté jusqu’en avril 2003

Œuvre d’apprentissage, que j’ai sans doute trop retravaillé, mais par laquelle j’ai découvert certaines des particularités de ce labeur et quantité d’éléments qui me servent encore aujourd’hui. Il y manque une simplicité de langage et une fluidité de récit, mais l’émerveillement, la passion et la quête sont de la partie – même si maladroitement agencés.

Les îles grecques en leur magnificence (l’incroyable cratère immergé de Santorin…), les femmes en leur inatteignable séduction et mon désir en lambeaux, la mort et la séparation en leurs absences innommables, Henry Miller et son fabuleux “Colosse de Maroussi” pour seuls compagnons de voyage (mais quels compagnons!), les rencontres avec quelques personnages épiques, forment en gros ce qui s’est imprimé sous ma plume tandis que j’errais entre ombres et lumières…

Quart de couverture

“La solitude du voyageur me livre au monde. Troubadour muet qui tente de décrire son silence aux heures de recueillement, révélateur des crimes commis par l’Homme à l’ombre du mensonge, enfant émerveillé quand les yeux percent le voile des apparences, et humble habitant du cosmos lorsque la conscience déploie l’immensité de ses ailes. L’inconnu donne du mou aux cordes qui d’habitude me rassurent et me retiennent, tandis que le sentiment d’être égaré m’accueille comme le plus confortable refuge. Je me reconnais enfin. Soudainement tout paraît possible. Comme né à l’instant, à peine éclos, mon visage est sans nom. Je pourrais me réinventer sous ces regards qui ne connaissent rien de moi.”