Dans ce court métrage autobiographique de 2025, je n’ai pas le moral au début, à la fin ça va mieux, quelque chose me soulage momentanément. Une tache jaune ? Témoignage sous forme de journal intime. Ce film explore le pouvoir de l’art pour soigner l’âme.
Quand ça ne va pas, que faire?
Si j’y parviens, si j’y pense, si c’est possible: faire quelque chose. Ce jour-là, c’est filmer quand même, malgré le sentiment de vanité, malgré ou avec. On pourrait parler d’une sorte de routine anti-stress, de thérapie par l’art. Même si ça ne marche pas à tous les coups, même si parfois c’est trop dur. Le repère existe.
Ce qui fait du bien
En l’occurence créer ce film m’a fait du bien. Regarder dehors et voir les couleurs du ciel et du bâtiment m’a fait du bien. J’étais touché par cette beauté depuis ma détresse. Faire m’a permis d’arrêter de penser sans quitter mes ressentis, sans étouffer mes émotions. J’ai pu photographier depuis ce que j’éprouvais et c’était bon.
Ce n’est pas une méthode
Le chemin n’était pas facile à trouver, et il me faut le rechercher à chaque fois: il est chaque fois nouveau, imprévisible, surprenant. Le contraire d’une méthode. Ce n’est pas quelque chose que je peux appliquer comme un pansement. On nous vend souvent des stratégies, des outils, des remèdes. On nous dit souvent qu’il suffit de vouloir, de faire. Quelle place cela laisse-t-il à notre individualité, à notre complexité, à notre intimité si subjective, si personnelle, si mouvante et insaisissable. Parfois une technique de respiration va nous aider, mais est-ce qu’il est toujours simple de se rappeler qu’elle fait partie des choses qui nous aide quand on broie du noir? Est-ce qu’on a l’envie, l’énergie ? Est-ce qu’on n’est pris par tellement d’autres choses que mêmes les habitudes les plus simples disparaissent de nos radars ? Pour moi, c’est une évidence. J’essaye toujours de faire de la place à ce que je ressens comme je le ressens, avant tout, et de partir de là. Mais ça aussi, parfois, c’est inaccessible.
Le critère ultime
Si je parviens à éviter de me reprocher quoique ce soit, je me donne de la douceur. Et de quoi d’autre a-t-on besoin dans ces moments là ?
